L'EXPOSITION
(épisode issu de la série
LE CABINET DES CURIOSTES)
Cosmatos Jr. ne se soucie jamais de la narration dans ses films, mais chérie particulièrement l'atmosphère, le rythme de la mise en scène, de la scénographie, et transcende ainsi des histoires qui, sur le papier, se résumeraient pourtant à peau de chagrin.
Ici, dans les années 70, 4 personnalités issues du monde de l'art et de la science sont conviées à se droguer chez un magnat richissime, afin d'être "au sommet de leurs capacités" pour découvrir un rocher contenant une entité de l'au-delà.... qui va se manifester après avoir insufflé une bouffée de chichon !
Mais ne vous y trompez pas : L'EXPOSITION ne prête pas du tout à rire.
Panos y fait briller son talent, la musique est hypnotisante et on a à nouveau l'impression d'être hors du temps, comme dans un univers parallèle, alors que les personnages débitent des dialogues philosophiques, avant de se faire péter le crâne façon SCANNERS ou déliter à la UNDER THE SKIN (remember sous la surface!). Le tout baigné dans une lumière enveloppante, tandis que des flairs optiques nous plongent davantage dans un état second.
La forme finale de l'entité que je ne spoilerai pas ici, évoque le travail de Ray Harryhausen (en même temps d'être un clin d'oeil au film de papa LEVIATHAN, déjà avec Peter Weller), d'autant qu'elle apporte une sorte de candeur à ce mélange définitivement singulier, dont les thématiques pourraient être l'addiction, l'humilité à accepter nos failles, le tout sur fond de mythe de Prométhée. Assez fascinant.
Une seule envie en sortant de ce trip, outre de se le refaire dans la foulée : espérer que Panos Cosmatos ne mette pas trop de temps avant de retourner au charbon.
- Arthur Cauras.
TRAILER VO
Panos y fait briller son talent, la musique est hypnotisante et on a à nouveau l'impression d'être hors du temps, comme dans un univers parallèle, alors que les personnages débitent des dialogues philosophiques, avant de se faire péter le crâne façon SCANNERS ou déliter à la UNDER THE SKIN (remember sous la surface!). Le tout baigné dans une lumière enveloppante, tandis que des flairs optiques nous plongent davantage dans un état second.
La forme finale de l'entité que je ne spoilerai pas ici, évoque le travail de Ray Harryhausen (en même temps d'être un clin d'oeil au film de papa LEVIATHAN, déjà avec Peter Weller), d'autant qu'elle apporte une sorte de candeur à ce mélange définitivement singulier, dont les thématiques pourraient être l'addiction, l'humilité à accepter nos failles, le tout sur fond de mythe de Prométhée. Assez fascinant.
Une seule envie en sortant de ce trip, outre de se le refaire dans la foulée : espérer que Panos Cosmatos ne mette pas trop de temps avant de retourner au charbon.
- Arthur Cauras.
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