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samedi 5 novembre 2022

L'EXPOSITION (Le Cabinet des Curiosités - 2022)



L'EXPOSITION
(épisode issu de la série
LE CABINET DES CURIOSTES)

De la série LE CABINET DES CURIOSITES (créée par Guillermo del Toro, 2022), se détache clairement l'épisode de Panos Cosmatos, qu'on connait pour son travail aussi rare que personnel. En effet, il n'y a pas deux BEYOND THE BLACK RAINBOW, ni deux MANDY. La griffe du fils de George Cosmatos est immédiatement indentifiable dès les premières minutes de son EXPOSITION (aka THE VIEWING), une histoire autant planante que dérangeante hantée par Peter Weller et Sofia Boutella.

Cosmatos Jr. ne se soucie jamais de la narration dans ses films, mais chérie particulièrement l'atmosphère, le rythme de la mise en scène, de la scénographie, et transcende ainsi des histoires qui, sur le papier, se résumeraient pourtant à peau de chagrin.

Ici, dans les années 70, 4 personnalités issues du monde de l'art et de la science sont conviées à se droguer chez un magnat richissime, afin d'être "au sommet de leurs capacités" pour découvrir un rocher contenant une entité de l'au-delà.... qui va se manifester après avoir insufflé une bouffée de chichon !
Mais ne vous y trompez pas : L'EXPOSITION ne prête pas du tout à rire.


Panos y fait briller son talent, la musique est hypnotisante et on a à nouveau l'impression d'être hors du temps, comme dans un univers parallèle, alors que les personnages débitent des dialogues philosophiques, avant de se faire péter le crâne façon SCANNERS ou déliter à la UNDER THE SKIN (remember sous la surface!). Le tout baigné dans une lumière enveloppante, tandis que des flairs optiques nous plongent davantage dans un état second.

La forme finale de l'entité que je ne spoilerai pas ici, évoque le travail de Ray Harryhausen (en même temps d'être un clin d'oeil au film de papa LEVIATHAN, déjà avec Peter Weller), d'autant qu'elle apporte une sorte de candeur à ce mélange définitivement singulier, dont les thématiques pourraient être l'addiction, l'humilité à accepter nos failles, le tout sur fond de mythe de Prométhée. Assez fascinant.

Une seule envie en sortant de ce trip, outre de se le refaire dans la foulée : espérer que Panos Cosmatos ne mette pas trop de temps avant de retourner au charbon.

- Arthur Cauras.


TRAILER VO







dimanche 22 mai 2022

LOVE + DEATH + ROBOTS, volume 3 (Tim Miller, 2022)


LOVE+DEATH+ROBOTS
volume 3
(créé par Tim Miller, 2022)

Personnellement très fan des 2 premières saisons, il me tardait de découvrir la 3ème de cette série de Tim Miller, qui ressemble finalement bien à son créateur cinéaste, quand on prend en compte ses DEADPOOL (action + humour gras) et TERMINATOR : DARK FATE (action + SF + drame).

Dans ce volume 3, certains épisodes sont moins réussis que d'autres (je passerai sous silence l'embarrassant "ALLEZ FEU!"), et c'est quelque part le jeu de toute anthologie.
Mais on retiendra surtout 2 chefs d'oeuvre et plusieurs coups d'éclat...


"LE POULS BRUTAL DE LA MACHINE", qui traite de la survie d'une cosmonaute devant trainer le cadavre de sa collègue morte sur la lune de Jupiter, est magnifique, hypnotique et transcendant, usant de certains codes de la SF, dont le flou de perception entre réalité, délire et fantasme. Le parcours de l'héroïne, un véritable chemin de croix, montre en effet son obligation d'absorber régulièrement des substances pour se maintenir en vie, substances aux effets secondaires psychotropes. 
Alors qu'elle perd espoir et qu'elle est sous pression, sous l'effort, elle s'imagine (ou pas) sa camarade converser avec elle, tandis que l'environnement autour d'elle change, illustrant les propos de la lune elle-même, mais aussi la déperdition de l'héroïne. Ce bijou rappelle aussi bien les chefs d'oeuvre SOLARIS de Tarkovski, ANNIHILATION de Garland, que la bd ludique LA PLANETE AUX 1000 PIEGES pour ses "décors organiques".


Une véritable réussite... c'est ce qu'on pense aussi de la nouvelle tuerie de Alberto Mielgo, "JIBARO", qui avait pondu le meilleur épisode de la saison 1, "THE WITNESS". On se répète et on insiste, mais ce réalisateur doué de très solides compétences dans le domaine de l'animation, est un véritable génie. 
Il connait et maîtrise tous les aspects de la narration : sa mise en scène est atypique et en même temps totalement immersive. Ici, il montre le massacre d'une unité de Conquistadores par une sirène dans un lac perdu en pleine jungle... mais l'un des soldats est sourd et muet, et une relation étrange va naître entre les 2 individus. Il y a tant à dire sur le travail de Mielgo qu'on ne saurait par où commencer : c'est vertigineux.
Le character design, la scénographie des scènes équestres et de danse de la sirène, la musique absolument superbe, le sound-design travaillé comme rarement (jouant sur le fait que le héros soit sourd), le choix des focales, la rythmique du montage, l'étalonnage et l'éclairage de certaines scènes (la nuit façon nightshot, la détérioration du capteur pour signifier la folie ou la souffrance...)... Mielgo utilise absolument tous les outils de la fiction pour nous attraper dans sa toile d'araignée, et nous narrer une nouvelle métaphore de l'amour toxique, après son excellent "THE WITNESS".
En effet, sa première incartade ne relatait rien d'autre que l'aspect anéantissant d'une relation amoureuse toxique, sous forme de boucle en 3 temps, quand la dernière flamme s'éteint et fait perdre les pédales, transformant celui qui part en nouveau futur péteur de plombs. Dans "JIBARO", on peut lire la déception amoureuse entre deux êtres qui ne cherchent au final pas la même chose, quand bien même ils se sont trouvés initialement de par leur singularité : l'un est porté sur les sentiments et le besoin d'attention tandis que l'autre capitalise sur le matériel et la nécessité d'autonomie. On peut aussi y voir une image de la femme en tant qu'objet de fascination total auquel on ne peut résister (la scène du striptease absolument hypnotisante dans "THE WITNESS" et bien entendu, les scènes de manipulation psychique via le cri de la sirène dans "JIBARO"), avec les désastreuses répercussions allant de pair.
Des messages en sous-truchement de texte autant brillants que fascinants, dans le sens où le spectacle reste total même si on ne les voit pas.
Voilà donc un auteur maîtrisant pleinement la forme et le fond, que l'on espère réellement revoir au plus vite. L'un de ses derniers animés, le très beau "THE WINDSHIELD WIPER" (là encore au sujet de l'amour), a juste gagné l'Oscar du meilleur film d'animation !


A côté du retour sympa des "TROIS ROBOTS", relatant les dérives fatales de la race humaine façon jobards accoudés au comptoir d'un PMU, et de la guerre rurale entre "LES RATS DE MASON" contre une machine en forme de scorpion (histoire qui malheureusement ne mène à rien), L+D+R nous envoie sans prévenir une autre pépite : "LA NUIT DES PETITS MORTS".
Un concept, une mise en images et une histoire aussi simples qu'efficaces. Tout est en plan large, les séquences s'enchaînent comme autant de photos animées, légèrement accélérées (voix y compris), montrant comment un couple forniquant dans un cimetière déchaîne une malédiction ramenant les morts à la vie... beaucoup d'humour dans ce traitement permettant de prendre du recul face à une catastrophe planétaire, dont le final nous remet à notre juste place.
"L'ESSAIM" et "MAUVAIS VOYAGE" sont tous les deux prenants et originaux à leur manière. Dans le premier, un scientifique entre dans une sorte d'écosystème extraterrestre millénaire, pour y observer ses forces et qualités, accompagné d'une autre scientifique déjà présente "sur les lieux". Les formes de vie tiennent de la créature sous-marine, et les héros se déplacent fluidement comme s'ils nageaient, un peu à la manière du protagoniste de GANDAHAR au sein du Métamorphe.
Dans "MAUVAIS VOYAGE", un marin fait un pacte avec une monstruosité à l'apparence de crabe géant qui massacre l'équipage. Le crabe communique avec le marin par le biais du tronc d'un mort, et demande a être débarqué sur une île en échange de lui laisser la vie. L'atmosphère est anxiogène, et on redoute tout ce qui se passe dans la cale où se retranche la créature. Il est donc très dommage, comme pour "L'ESSAIM", que les enjeux ne soient pas plus captivants, et surtout que la fin ne soit pas à la mesure de ce qui a précédé, nous faisant rester sur un léger sentiment de frustration.


Ce n'est pas le cas de "DANS L'OBSCURITE DES PROFONDEURS", qui commence comme un film de guerre avec troupe d'élite américaine à la poursuite d'ennemis ayant capturés un otage. A peine entrés dans la grotte où se sont engouffrés leurs cibles, il retrouvent l'otage totalement décharné... "Mais quelle arme peut faire ça?". Ils le découvrent rapidement, et tandis que l'escouade se fait inexorablement massacrer, ils pénètrent au plus profond de la terre, avant de tomber nez-à-nez avec le noeud de leur problème... Comme régulièrement dans l'anthologie, une histoire qui pourrait être sortie du wargame Warhammer 40,000. Sensation de grandeur, d'infini, métaphysique et fin bien méchante font de cet épisode un incontournable de la série.

Ce retour de la série SF animée de Netflix est donc une vraie réussite, méritant largement d'être vu. Et revu !


- Arthur Cauras.



Article sur les 2 premiers volumes :

TRAILER VF



dimanche 4 juillet 2021

FRACTURED (Brad Anderson, 2019)



FRACTURED
(Brad Anderson, 2019)


Anderson a durablement marqué les esprits en 2004 avec la production hyspanique THE MACHINIST, une histoire de culpabilité au dernier degré ayant permis à Christian Bale de s'éprouver comme jamais au niveau de son poids -- et de sa santé.

Mais déjà auparavant, il avait attiré l'attention avec SESSION 9 : une équipe d'ouvriers sombrant progressivement dans la paranoïa et la folie tandis qu'ils désinfectent un hôpital psychiatrique abandonné. Plus tard, il réalisera le thriller très efficace THE CALL (approuvé par William Friedkin en personne), campé par une Halle Berry et surtout un Mickael THE DIVIDE Eklund très investis, contant la traque d'un serial killer dont l'origine de sa déviance ne laisse pas indifférent...

La folie, le flou de perception concernant la réalité, la détresse psychique, le repli sur soi... Des thématiques très intéressantes parcourant la carrière assez fournie de l'ami Brad, qui s'est donc fendu d'un FRACTURED avec Sam Worthington, ayant déjà lui-même campé des rôles plus ou moins en rapport avec le concept, comme ceux de TERMINATOR SALVATION et bien entendu AVATAR.


Difficile de parler de l'intérêt du film sans spolier, on peut toutefois se rendre compte très rapidement en début de film qu'il va être question de mettre ou non en cause l'équilibre mental de ce personnage qui vient de débarquer dans un hôpital perdu pour y faire examiner sa fillette. Fillette dont le bras a été cassé lors d'une chute accidentelle... Après plusieurs heures d'attente ayant suivi le départ de l'enfant aux niveaux inférieurs du bâtiment, aucun membre du personnel ne se souvient d'elle, ce qui va logiquement faire péter les plombs au héros.

Passé d'alcoolo, veuf il y a 6 ans après un accident de voiture, père pas vraiment modèle (on nous fait capter qu'il penche pour l'achat d'alcool plutôt que des piles pour le jouet de la petite)... Des flashs le frappant régulièrement, laissant le doute complet sur leur origine : souvenirs, fantasmes, délires liés à la grande fatigue, ou autre ?

Si le twist n'est pas le plus incroyable que vous verrez, il reste assez différent de ce qu'on peut imaginer pour cueillir bien comme il faut, et la fin est d'une noirceur certaine, quand on fait le bilan de l'épopée du protagoniste. Les amateurs de Philip K. Dick, écrivain dont les thématiques sont très à la mode ces dernières années, apprécieront.


Anderson caviarde son film de séquences tendues et malaisantes, jouant sur le fait qu'on ne sache jamais vraiment sur quel pied danser, notamment via des plans macro, déjà très présents dans THE CALL, et très certainement hérités du travail de Peter Jackson sur l'excellent LOVELY BONES.

FRACTURED est un film respectable et carré qui rempli son contrat, à l'image d'Anderson qui mériterait d'avoir accès à des projets de plus grande envergure. Et donnez à cet homme la réalisation et l'écriture d'un épisode de BLACK MIRROR !


- Arthur Cauras.



TRAILER

samedi 22 mai 2021

LOVE + DEATH + ROBOTS volumes 1 & 2



LOVE
DEATH
+ ROBOTS
volumes 1 & 2


En 2019, Netflix nous régale de la première saison d'une nouvelle série exclusivement en animation, LOVE + DEATH + ROBOTS. Titre singulier et accrocheur, ce "volume 1" comme il est nommé sur la célèbre plateforme, propose pas moins de 18 épisodes. Chacun d'entre eux est autonome, pas rattaché aux autres si ce n'est par des thématiques embrassant le surnaturel, le bizarre et une propension assez récurrente au sexe et à une violence très explicites.

Le volume 1 de L+D+R était une réussite entre autre par sa volonté de convoquer des talents divers et variés venus du monde entier. Ainsi, via THE WITNESS, l'espagnol Alberto Mielgo nous plonge directement au coeur d'un thriller tendu avec nudité féminine frontale sur fond de concept de boucle temporelle, les français Dominique Boidin, Léon Bérelle, Rémi Kozyra & Maxime Luère diffusent une ambiance bien méchante à la Philip K. Dick dans leur BEYOND THE AQUILA RIFT (qui n'est pas sans rappeler les meilleurs épisodes d'AU-DELA DU REEL des 90's), l'italien Gabriele Pennacchioli intronise les loups-garous aux seins des armées américaines et afghanes durant son SHAPE-SHIFTERS...


Les auteurs ont les coudées franches et peuvent vaquer comme ils le veulent dans un univers de Science-Fiction pour jeunes adultes / adultes. Il est commun de voir des sexes à l'écran, pas forcément toujours pour choquer, mais aussi parce que l'inverse serait étrange (cf. les loups-garous revenant à leur forme humaine, forcément nus, dans le SHAPE-SHIFTERS cité plus haut).
La violence et le gore sont également omniprésents, permettant là-aussi aux histoires de ne faire aucune concession, d'aller au bout de leur concept. C'est le cas de HELPING HAND de l'anglais Jon Yeo, qui va très loin dans son propos sur la survie d'une astronaute en difficulté dans l'espace. 
Mais cette liberté artistique se retrouve également dans la forme; on va citer à nouveau THE WITNESS, certainement le meilleur épisode de cette saison, un vrai fantasme fiévreux animé, avec son atmosphère ultra sexuée, son sound design très poussé et ses partis-pris graphiques géniaux (buée "sur la caméra", pertes de point, décadrages, onomatopées...).
Et bien sûr, elle donne naissance à des scénarios particulièrement barrés, osés et/ou imaginatifs. On pense forcément à ZIMA BLUE avec son artiste-star faisant une apparition médiatique après une (très) longue absence, ou encore à FISH NIGHT et ses deux personnages en plein délire que d'aucun n'hésiterait pas à comparer à un trip sous acide.


Si le volume 1 n'est pas parfait ni exempt d'épisodes branlants, il n'en reste pas moins captivant dans son refus d'être grand public, dans sa volonté d'expérimenter, de vouloir proposer de l'originalité... tout en envoyant régulièrement la sauce niveau action et spectacle épique, comme dans LUCKY 13 et surtout lors de l'excellente confrontation en Sibérie entre l'Armée Rouge et les démons de SECRET WAR ! Que n'auraient pas renié les créateurs de Warhammer 40,000...

2 ans plus tard nous arrive donc le volume 2. Après visionnage de celui-ci, deux points négatifs ressortent : il n'y a que 8 épisodes, soit quand-même 10 de moins que dans le volume 1, et la série a été expurgée de tout ce qui est sexe et corps nus. Ce qui lui retire forcément de cet esprit Heavy Metal (personne n'aurait été choqué si cette série s'était appelée ainsi à l'époque !), qui sortait totalement L+D+R du registre grand public. 


Ce qui n'empêche pas la série de continuer sur sa lancée qualitative.

Le 1er épisode, LA VIEILLE DAME ET LE ROBOT, est gentillet et permet de se remettre dans le bain, avec cette histoire de grabataire se faisant attaquer par son robot domestique dans un futur où tout est robotisé. MODULE DE SURVIE est une sorte de réinterprétation de ce concept sous un jour de Space opéra, suivant un militaire futuriste dont la navette touchée en plein combat spatial s’est écrasée en milieu hostile. Enfermé dans le fameux module de survie du titre, le héros aux traits de Michael B. Jordan ne doit pas bouger, sous peine de s’attirer les foudres d’un robot assistant endommagé lors du crash. Les scènes de tension et les idées trouvées pour s’en sortir par le héros évoquent la dernière partie de l’efficace PLANETE ROUGE.

Un humour bien senti est au coeur de LA SURPRISE DE NOEL, avec son design de personnages et surtout du monstre, aussi comique que malsain. Le tout repose certes sur une blague, mais l'ensemble fonctionne à plein régime d'autant plus que le rythme est bon et la durée courte.


Robert Valley, réalisateur du ZIMA BLUE du volume 1, se fait à nouveau remarquer de par l'originalité de son univers, tournant autour d'une histoire très simple de rituel initiatique entre un garçon normal et son frère et ses amis qui eux sont "augmentés" au niveau capacités physiques. Un style graphique toujours aussi tranché, une très belle atmosphère, le tout mâtiné de contemplation. La contemplation et la mélancolie sont plus présentes encore dans LE GEANT NOYE, où la voix off d'un scientifique narre la découverte du corps d'un géant sur la plage, partant de l'excitation des badauds pour finir à l'indifférence générale.

L'épisode POP SQUAD continue à monter la barre, graphiquement, niveau atmosphère et pitch. Dans le futur, on peut vivre éternellement via des injections régulières façon Fontaine de Jouvence. Mais en contrepartie, il est interdit d’avoir des enfants... une police spéciale traque et tue les enfants des gens qui en font quand même en secret. Un des « policiers » craque... Une ambiance de film noir, évoquant également BLADE RUNNER, et une direction artistique très réussie pour ce segment faisant facilement partie du top 5 de la série dans son intégralité.



Dans 
SNOW IN THE DESERT, des chasseurs de prime sont à la poursuite de Snow, un mercenaire errant qui est immortel. Via son idée d'amour inter-espèces, (vues comme parias par leurs pairs), ses scènes de violence bien senties et son ton épique, cet épisode aussi simple qu’efficace fleure bon le parfum de Heavy Metal...

Car plus que n'importe quelle autre série ou film, L+D+R sait capter dans ses deux volumes l’esprit Science-Fiction très typé de la fameuse revue française culte des années 70 et 80... On attend la suite avec impatience.


- Arthur Cauras.


Trailer :